{"id":7735,"date":"2018-02-27T13:31:39","date_gmt":"2018-02-27T13:31:39","guid":{"rendered":"http:\/\/www.jeanlambertmep.org.uk\/?page_id=7735"},"modified":"2018-02-27T15:37:20","modified_gmt":"2018-02-27T15:37:20","slug":"brexit-et-la-sante","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/jeanlambertmep.org.uk\/eu-and-brexit\/brexit-eu-in-other-languages\/francais\/brexit-et-la-sante\/","title":{"rendered":"Brexit et la sant\u00e9"},"content":{"rendered":"
Le Brexit pourrait avoir des effets d\u00e9sastreux sur la sant\u00e9 publique et les patients. Les r\u00e8glements harmonis\u00e9s de l’UE ont eu un avantage immense : ils garantissent un haut niveau de s\u00e9curit\u00e9.<\/p>\n
Il est donc primordial que les n\u00e9gociateurs fassent preuve d’une grande prudence car toute modification au r\u00e9gime actuel pourrait avoir un impact significatif sur l’acc\u00e8s aux m\u00e9dicaments et aux technologies m\u00e9dicales, \u00e0 la fois au Royaume-Uni et dans les 27 pays de l’UE (UE27).<\/p>\n
Dans le cas d’un sc\u00e9nario \u00ab sans accord \u00bb ou si nous n’arrivons pas \u00e0 conclure une coop\u00e9ration ad\u00e9quate, la possibilit\u00e9 de nombreux retards pour l’acc\u00e8s aux m\u00e9dicaments et aux technologies m\u00e9dicales est tr\u00e8s envisageable. Et certains m\u00eame de ces produits pourraient ne plus \u00eatre disponibles.<\/p>\n
Selon la Brexit Health Alliance, chaque ann\u00e9e, le Royaume-Uni re\u00e7oit 37 millions de kits m\u00e9dicaux provenant de l’UE. Certains de ces kits sont pour des accidents et des traumatologies d’urgence.\u00a0 Ces kits arrivent au Royaume-Uni dans les heures qui suivent l’ordonnance-commande, souvent lors d’urgences \u00e0 grande \u00e9chelle impr\u00e9vues comme des attaques terroristes. Certains m\u00e9dicaments contenus dans ces kits ont une dur\u00e9e d’expiration relativement courte, ce qui signifie qu’il n’est pas possible de les stocker \u00e0 l’avance. On estime que les contr\u00f4les douaniers post-Brexit pourraient aboutir, dans l’un des meilleurs sc\u00e9narios, \u00e0 un retard de cinq heures de leur livraison. Or, ce temps est critique lors d’urgences absolues.<\/p>\n
Le Royaume-Uni est \u00e9galement susceptible de faire face \u00e0 des probl\u00e8mes li\u00e9s \u00e0 l’octroi des brevets de m\u00e9dicaments. Actuellement, 978 m\u00e9dicaments en Grande-Bretagne ont re\u00e7u une autorisation de mise sur le march\u00e9 gr\u00e2ce \u00e0 une proc\u00e9dure europ\u00e9enne centralis\u00e9e depuis 1995. Chacun d’entre eux aurait besoin d’une r\u00e9vision de son brevet si nous ne parvenons pas \u00e0 un accord de reconnaissance mutuelle qui semble une t\u00e2che co\u00fbteuse et longue.<\/p>\n
Avec mon coll\u00e8gue Keith Taylor, nous avons \u00e9crit au gouvernement britannique, pour exhorter les ministres \u00e0 r\u00e9\u00e9valuer la d\u00e9cision de quitter l’EURATOM ou, tout du moins, \u00e0 s’engager d’urgence dans une relation aussi \u00e9troite que possible apr\u00e8s le Brexit. Vous pouvez lire notre lettre ici.<\/a><\/strong><\/p>\n Le Royaume-Uni participe \u00e9galement \u00e0 de nombreux projets de recherche pour la sant\u00e9 avec d’autres partenaires de l’UE. Six des 24 r\u00e9seaux europ\u00e9ens de r\u00e9f\u00e9rence d\u00e9veloppant et rassemblant la recherche et les meilleures pratiques dans le domaine des maladies rares sont dirig\u00e9s par les autorit\u00e9s sanitaires britanniques : ils couvrent des maladies comme l’\u00e9pilepsie et les maladies du foie. Le r\u00f4le que va jouer le Royaume-Uni dans ces r\u00e9seaux reste inconnu.<\/p>\n Ceci implique \u00e9galement de nombreuses cons\u00e9quences pour le personnel de sant\u00e9. Selon les derniers chiffres, 56 personnes sur 1000 travaillant dans le NHS proviennent de l’UE27, avec une concentration particuli\u00e8re pour Londres. Nous assistons \u00e0 pr\u00e9sent \u00e0 une augmentation du nombre d’infirmi\u00e8res de l’UE27 quittant le NHS et \u00e0 un ralentissement du recrutement dans ces pays. Selon des estimations, 90 000 personnes du reste de l’UE travaillent dans le domaine de l’aide sociale au Royaume-Uni et on ne sait pas combien resteront au Royaume-Uni.<\/p>\n Tous mes coll\u00e8gues du parti \u00e9cologiste Greens et moi-m\u00eame continuerons \u00e0 exiger du gouvernement britannique une approche des \u00ab patients d’abord \u00bb lors de toute n\u00e9gociation. Nous demandons des garanties concr\u00e8tes afin que le Brexit n’ait pas d’impact n\u00e9gatif sur la sant\u00e9 publique et qu’il ne mette pas des vies en danger.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Le Brexit pourrait avoir des effets d\u00e9sastreux sur la sant\u00e9 publique et les patients. Les r\u00e8glements harmonis\u00e9s de l’UE ont eu un avantage immense : ils garantissent un haut niveau de s\u00e9curit\u00e9. Il est donc primordial que les n\u00e9gociateurs fassent preuve d’une grande prudence car toute modification au r\u00e9gime actuel pourrait avoir un impact significatif […]<\/p>\n","protected":false},"author":4,"featured_media":7770,"parent":7562,"menu_order":5,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","template":"","meta":[],"yoast_head":"\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\t\n\t\n\n\t\n